Bora Bora's Bitches, de Jacinthe Nitouche
492 pages
Editions Edibitch
Editions Edibitch
Parution : 1er février 2014
Edition papier et électronique
Présentation de l'éditeur :
Avant toute chose, je préfère prévenir : âmes sensibles et personnes à
la santé fragile s'abstenir. .. si tu ne supportes pas la
vulgarité et que le langage cru te donne de l'urticaire ceci
n'est pas pour toi... Si tu fais également une réaction cutanée aux
notes de bas de page , tu risques d'être déçu. Après j'ai envie de
dire : advienne que pourra !!!
Que dire à part que je vis, ou plus exactement j’essaye de survivre, avec trois filles plus cinglées les unes que les autres : Pétra Van de Pute, Jane Moreau et Phillis Pine, dans un endroit que nous avons rêveusement surnommé « Bora-Bora ». Oui, sur le papier ça peut envoyer de la bûchette, mais dites-vous que dans la vie c’est pire. Pour épicer le tout, un mâle de nature indéterminée , qui a le don de me mettre le téton en érection et la vulve au court-bouillon, est apparu subitement sur notre palier.
Vous allez donc suivre une année de notre merveilleux quotidien, et quel quotidien !
Quoi ?C’est moi qui raconte, je ne vais pas vous dire que notre vie est aussi molle que le périnée de Mamie Nova, ce ne serait pas crédible.
Voilà, alors après, il ne vous reste plus qu’à mélanger tout ça dans un shaker, verser le cocktail dans un joli verre avec une paille et le déguster amoureusement.
Que dire à part que je vis, ou plus exactement j’essaye de survivre, avec trois filles plus cinglées les unes que les autres : Pétra Van de Pute, Jane Moreau et Phillis Pine, dans un endroit que nous avons rêveusement surnommé « Bora-Bora ». Oui, sur le papier ça peut envoyer de la bûchette, mais dites-vous que dans la vie c’est pire. Pour épicer le tout, un mâle de nature indéterminée , qui a le don de me mettre le téton en érection et la vulve au court-bouillon, est apparu subitement sur notre palier.
Vous allez donc suivre une année de notre merveilleux quotidien, et quel quotidien !
Quoi ?C’est moi qui raconte, je ne vais pas vous dire que notre vie est aussi molle que le périnée de Mamie Nova, ce ne serait pas crédible.
Voilà, alors après, il ne vous reste plus qu’à mélanger tout ça dans un shaker, verser le cocktail dans un joli verre avec une paille et le déguster amoureusement.
J'ai reçu ce livre en partenariat avec les éditions Edibitch et le forum Have a break, have a book, et je les en remercie.
Ce livre c’est une vraie bouffée d’oxygène, il te libère, il
te fait rire et il te décomplexe !
C’est un livre qui parle de filles, écrit pour les filles
par une fille. Dès les premières phrases on fait un plongeon dans un univers
féminin coloré et emprunt d’une douce
folie. On ouvre le livre, et nous sommes à Bora Bora. Non, pas l’île aux longues
plages de sable chaud et à la mer bleue turquoise ! Bora Bora c’est
l’appartement parisien de nos 4 garces, et leurs seules présences rendent ce lieu
paradisiaque. Chacune y apporte sa petite touche, elles ont fait de cet endroit
leur cocon, où elles savent qu’elles peuvent être elles-mêmes et où elles
peuvent compter les unes sur les autres.
C’est Jaja qui les a entraînées dans ce projet de colocation.
Elle connaît Petra depuis sa plus tendre enfance, car c’est la fille d’amis de
ses parents ; Jane, depuis ses premiers jours d’école, mais il faudra
attendre le collège pour qu’elles cessent de se détester et deviennent les
meilleures amies du monde. Il n’y a que la Syphilis qui est une amie récente,
rencontrée il y a deux ans. Toutes sont différentes et complémentaires, et
c’est ce qui fait que ça marche si bien entre elles.
Qui sont-elles ?
Nom : Jacinthe, dite Jaja
Job : Elle travaille dans une agence de photos de sport,
pas comme photographe, à son grand désespoir, mais comme archiviste.
Heureusement un de ses collègues l’emmène avec lui sur quelques reportages.
Au matin : Est toujours d’une humeur de chien.
Signe particulier : Sociopathe, mais toujours prête à
défendre ceux qu’elle aime. Entretien un rapport très particulier avec ses
poils. Ne sait pas marcher avec des talons. Est d’une maladresse légendaire.
Niveau de grossièreté : 5/5
Pourquoi elle est célibataire ? Elle ne croit pas en
l’amour, ne pense plus avoir de cœur et fuit dès que la relation commence à
devenir sérieuse.
Nom : Jane
Job : infirmière en service orthopédique
Au matin : toujours de bonne humeur.
Signe particulier : Est blonde et un peu ronde. Aime le
rose, les strass et les paillettes. Et aime s’habiller en rose de la tête au
pied, au grand désespoir de ses collocs. Elle joue la blonde superficielle, mais
est loin de l’être. Sensible. Aime les enfants.
Niveau de grossièreté : 1/5
Pourquoi elle est célibataire ? Elle ne tombe que sur
des connards, mais contrairement à Jaja, elle croit au prince charmant et
espère le trouver. Le jour où elle se mariera, elle fera porter du rose à Jaja : vengeance !
Nom : Petra
Job : Un super job dans l’évènementiel, qui lui
permettra de préparer une convention sur Vampire Diaries, où les héros se déplaceront
en personne !!
Au matin : si tu lui parles, tu es mort !
Signe particulier : Manque de confiance en elle, aime
les jupes super courtes avec des collants opaques. Fait de la zumba.
Niveau de grossièreté : 5/5
Pourquoi elle est célibataire ? Elle sort d’une relation
destructrice et a besoin d’un peu de temps pour reprendre confiance en elle et en les hommes.
Nom : Phillis, dite la Syphilis
Job : Vendeuse de Mini chez Cooper
Au matin : Toujours fraîche comme une rose au saut du
lit, les autres en sont jalouses.
Signe particulier : Porte les cheveux courts et des
vêtements plus que près du corps. Aime s’habiller en garce pour provoquer, mais
ne sombre pas dans le vulgaire (d’après elle).
Niveau de grossièreté : 5/5
Pourquoi elle est célibataire ? Elle collectionne les
coups d’un soir (ou d’un jour), ne rappelle personne, et n’aime pas qu’on lui
résiste. S’interdit de tomber amoureuse.
A Bora Bora il n’y a qu’une règle : pas de gland au
réveil. Une seule règle, à laquelle elles tiennent toutes !
C’est un univers de fille, où chacune à SA chanson qu’elle peut écouter à fond quand ça va ou quand ça ne va pas. Elles sont bonnes vivantes et apprécient les bonnes choses de la vie : films de nana avec des acteurs sexy, soirées mojitos, sushis, tartiflette, danses endiablées…
A Bora Bora le rire est une seconde langue !
C’est un univers de fille, où chacune à SA chanson qu’elle peut écouter à fond quand ça va ou quand ça ne va pas. Elles sont bonnes vivantes et apprécient les bonnes choses de la vie : films de nana avec des acteurs sexy, soirées mojitos, sushis, tartiflette, danses endiablées…
A Bora Bora le rire est une seconde langue !
Nous suivons ces quatre drôles de filles pendant un an de
leur vie, à travers leurs histoires de fesses, d’amour, de famille,
d’esthéticienne,… de coup de gueule en bonnes nouvelles, elles nous font vivre
leurs émotions. Et pour cela l’auteur est très forte : on pleure et on rit
avec elles ! Je vous rassure, c’est plutôt la seconde qui l’emporte, mais
j’avoue avoir quand même versé ma larmichette, et je ne suis pas la
seule.... Et que c’est bon de rire autant avec un livre ! Et
sur de petites choses toutes légères en plus !
Le langage est annoncé comme cru, vulgaire, presque
choquant : il est vrai que l’auteur n’y va pas de main morte et que les
filles jurent comme des charretiers, mais étonnamment ça passe plutôt bien. Il
n’y a pas de surenchère dans l’utilisation de la vulgarité, elles disent les
choses comme elles les pensent et puis voilà.
Pour avoir écouter les filles dans la rue, on est sur une écriture très réaliste. J’ai beaucoup aimé le personnage de Jane qui contraste complètement, et qui m’a permis de me retrouver un peu moi-même. Et oui, je dois le confesser, je suis bien loin de parler comme Jaja, il faut dire que ma grand-mère m’a toujours répété que : « les gros mots ne sont pas beaux dans la bouche d’une jeune fille. », donc forcément, ça marque. Et j’ai d'autant plus apprécié le moment où le connard sexy du 4B le fait remarquer à Jaja. (Il y aurait beaucoup de chose à dire sur lui, mais je préfère vous laisser le plaisir de la découverte !).
Pour avoir écouter les filles dans la rue, on est sur une écriture très réaliste. J’ai beaucoup aimé le personnage de Jane qui contraste complètement, et qui m’a permis de me retrouver un peu moi-même. Et oui, je dois le confesser, je suis bien loin de parler comme Jaja, il faut dire que ma grand-mère m’a toujours répété que : « les gros mots ne sont pas beaux dans la bouche d’une jeune fille. », donc forcément, ça marque. Et j’ai d'autant plus apprécié le moment où le connard sexy du 4B le fait remarquer à Jaja. (Il y aurait beaucoup de chose à dire sur lui, mais je préfère vous laisser le plaisir de la découverte !).
Bien sûr que tout cela cache quelque chose. Pourquoi ce
besoin de parler fort, de se faire remarquer, de paraître inatteignable ?
Si ce n’est pour cacher une grande fragilité ? Certaines filles laissent
paraître leur sensibilité et leur vulnérabilité, comme Jane : se sont sûrement
les plus fortes, alors que d’autres essayent de les cacher en jouant la
carte de l’exubérance comme Petra et Jaja, d’autres encore jouent celle de
l’indifférence comme Phillis ; plus on cherche à la cacher, plus la blessure
est grande...
On se sent tout de suite mieux quand on sait que LA chanson
de Jaja est de Larusso, plus de honte à avoir de l’avoir sur son ordi ! Que
les filles peuvent parler pendant des heures d’Hélène et les garçons, … Et oui,
Jaja et ses copines disent tout haut ce que toute une génération de filles
pense tout bas ! J’aurais presque envie de dire : je vous aime les
filles ! (et pour Hélène les épisodes passent encore sur Ab1, en général
la chaîne est comprise dans les packs des box, ne me remerciez pas du bon plan,
c’est cadeau !)
Et elles nous décomplexent devant certains
problèmes de
filles : Rha ! mais je ne sais pas marcher avec des talons moi !
Comment ça se passe chez l’esthéticienne ? là vous saurez tout. D’un
coup
vous vous sentez moins seule, car honnêtement, ce ne sont pas des sujets
faciles à aborder au quotidien … Et dans ce livre, on est loin de
l’hypocrisie des magasines féminins ! Quand je vous disais que c’est un
livre pour les vraies nanas …
Le livre est truffé de petites notes, toutes plus marrantes
les unes que les autres.
Ce livre s’adresse à une génération de femmes nées dans les années 80 avant tout. Il faut une certaine expérience de la vie pour l’apprécier à sa juste valeur, je pense. Et c'est le cas de nos héroïnes.
Ce livre s’adresse à une génération de femmes nées dans les années 80 avant tout. Il faut une certaine expérience de la vie pour l’apprécier à sa juste valeur, je pense. Et c'est le cas de nos héroïnes.
Et le sexe dans tout ça ? Il y en a, plein, beaucoup,
du cru, du doux, du détaillé surtout. Non, n’offrez pas ce livre à votre petite
nièce de 13 ans, ça ne paraît pas vraiment une bonne idée. Mais sur ce sujet,
je ne vais pas vous en dire plus, je vais vous laisser découvrir. Je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir !
A la fin de cette lecture, je me sens bien, je me sens
femme, j’ai envie de mettre la musique à fond et de danser sur Larusso. Mais je
dois avouer que le personnage de Jane m’a servi de point de repère, car si je
devais être une des filles de Bora Bora, ce serait elle sans aucun doute (le
rose bonbon et le blond en moins), et c’est ce qui m’a permis de vraiment
pouvoir apprécier ma lecture.
Ce livres est un tome 1, vivement le tome 2 !
Ce livres est un tome 1, vivement le tome 2 !
"De toute façon je pense qu'on apporte toute quelques chose à ce lieu. Jane ça serait plutôt la sagesse et la Syphilis la débauche. Jaja se serait comme le ciment qui nous a toutes reliées et je pense que je serais une sorte de douce folie. Si j'essaie de "métaphorer" tout ça : Bora Bora serait la tranche de pain, Jaja le beurre, moi la coppa, la Syphilis le piment d'Espelette et Jane la touche de miel. Au final, à nous toutes on peut vite te filer la gerbe !"
" Je suis grossière et je l'assume totalement ! D'ailleurs, je pense qu'avec Jaja et la Syphilis, on s'entraîne dans les méandres de la grossièreté. On adore ça !"
" A Bora Bora, on peut dire que nous sommes de bonnes vivantes, parfois on peut même dire que nous sommes bonnes tout court. On aime le bon vin, les bons repas et les cochonneries en tout genre, on aime chanter, danser, le sexe, rire et picoler."
"Souvent, on pense que c'est une faiblesse d'avouer ses sentiments, moi je pense que c'est le contraire. Il faut avoir une grande force de caractère et de courage pour révéler ce qu'on a en nous. Je ne suis pas encore prête à être forte !"
Ah je note ! Il me dit bien !
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