100 pages
Editions L'ivre-Book, Collection Contemporia
Parution : 30 novembre 2013
Livre électronique
Présentation de l'éditeur :
L’être humain se nourrit de rêves et de projets. Ce recueil nous relate « la vie », avec ses hauts et ses bas, ses blancs et ses noirs, ses obstacles et ses espoirs. La conclusion est parfois triste, parfois gaie. Ces textes nous content la société d’aujourd’hui avec tout ce qu’elle peut avoir d’inégalités. Jo Ann von Haff, une auteure magnifique dans les mots et les phrases qu’elle assène au lecteur ; une écriture qui ne peut laisser indifférent tant sa plume est admirablement suggestive dans la description des relations humaines. Jo Ann von Haff, une auteure de l’humain, tout simplement.
J'ai reçu ce livre en partenariat avec les éditions L'ivre-Book et le forum Have a break, have a book, et je les en remercie.
La tolérance et le rêve d’un monde meilleur où l’être humain
est accepté tel qu’il est, pour ce qu’il est, à l’intérieur de lui, voilà les
idées qui transpirent à travers chacun de ces textes.
«Les autres sont toujours en overdose » chantent les
Enfoirés, et ce n’est que trop vrai. L’autre encombre, dérange pour peu qu’il
soit différent de nous. Et c’est sans honte qu’on l’écrase, qu’on l’éloigne de
soi, si l’on juge sa présence nuisible ; et peu importe si c’est une mère comme
dans Peau de ma peau, ou un gendre comme dans Amère. Mais il y a ceux qui prennent conscience que leur différence
dérange, et plutôt que de se battre, s’arme pour le combat et annonce
directement la couleur comme dans Lettre à l’amoureux. Et il y a ceux qui
voient l’injustice et qui ont juste envie de la crier comme cette mère dans Tu
seras qui tu voudras mon fils, ou cette femme, qui parce qu’elle a échoué dans
son rêve, l’offre gratuitement à un autre dans Errances.
Tous ces textes sont criants de vérité. J’ai eu envie de hurler le texte de
cette mère pour son fils, de murmurer la lettre de cette femme pour son
amoureux, de pleurer avec cette femme qui remet sa fille à sa place avec tout
son amour de mère. Les textes et les mots de Jo Ann von Haff se glissent en
nous, nous habitent, nous font vibrer.
Certains de ces textes sont de vrais nouvelles, avec une histoire
développée ; mais d’autres ne sont que de courtes pensées, de petits
monologues de deux pages, courts mais suffisant. Pas besoin d’en
rajouter : tout est dit.
Le texte intitulé Fierté : n.f., sentiment élevé de sa
propre valeur, est une réflexion très pertinente sur le sens que ce mot prend
dans notre société, comment celui-ci est vécu, comment son sens s’est altéré
au fil du temps. Il donne envie de hurler : « relevons la tête !
Prenons conscience de ce que nous valons ! » Mais comment le faire
dans une société qui nous diminue et nous écrase sans même nous laisser une
chance de montrer notre valeur ? Ne nous arrêtons plus aux apparences !
Je me suis demandée ce que la nouvelle Sauveur venait faire
dans ce recueil, elle est si différente des autres textes, si complète,... et
puis à bien y réfléchir, peut-être est-elle là pour nous montrer à quel point
notre monde dérape et marche sur la tête. Notre monde est malade, et c’est à
nous de le guérir. Il ne faut plus seulement rêver, il faut donner de la voix,
donner de la vie à nos rêves.
Jo Ann von Haff a beaucoup voyagé et ça se sent dans son
écriture. Elle a une plume sensible et aiguisée, avec des mots simples mais
efficaces. A travers ces textes elle nous fait voyager dans le monde, mais
aussi dans les différentes « couches sociales » de notre
société.
Les textes qui m’ont le plus touchés sont Tu crois en Dieu
maman ? Cette petite fille a des questions simples et sa mère fait bien
attention de répondre à ces questions-là et non à celles qu’elle-même se pose.
Peut-être tuons-nous trop vite l’innocence de nos enfants en ne les écoutant
pas assez et en leur transmettant des pensées qui ne sont pas les leurs ?
Tu seras qui tu voudras mon fils m’a prise aux tripes, et j’avais
envie de me lever et de déclamer ce texte avec cette mère pour que la terre
entière l’entende.
Et j’ai adoré finir sur Errances, qui dans sa simplicité et son écriture dépouillée, lance le plus beau message d’espoir et de rêve qui soit.
Et j’ai adoré finir sur Errances, qui dans sa simplicité et son écriture dépouillée, lance le plus beau message d’espoir et de rêve qui soit.
Je ressors de cette lecture enchantée et émue. Jo Ann von
Haff signe vraiment là un très beau recueil.
"Moi je ne rêve pas, murmura-t-il dans l'effort, plus pour lui-même que pour les autres. Ca fait mal de rêver."
"La vie est comme un vélo. Tu tomberas plusieurs fois, mais tu te relèveras autant de fois et tu rouleras. Souviens-toi que ton chemin, c'est toujours vers l'avant, jamais vers l'arrière."
Merci beaucoup pour vos mots ! Il faut du talent pour écrire de chroniques aussi belles et complètes, de celles qui donnent le sourire aux auteurs. Alors merci d'avoir pris le temps de parler de mes textes de cette façon.
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