jeudi 27 février 2014

Eclats de vie - Aliénor Samuel-Hervé

Eclats de vie, de Aliénor Samuel-Hervé

50 pages
Editions VFB
Parution : 20 janvier 2014
Livre électronique

Présentation de l'éditeur :
Recueil Poétique


Eclaboussée d’images,/Et étourdie d’envies,/Enrobée de mirages,/Éclatante de vie.
Projections temporelles,/D’une grande comédie,/Et blessures corporelles,/ Ou bien psychologie.
Mélodie du bonheur,/Ou bien de désespoir,/ Rien qu’un fragment écrit.
Un rayon de chaleur,/ Juste assez pour voir,/ Naître un éclat de vie.

      L'entrée dans ce livre est déstabilisante car il se fait avec une nouvelle, puis une seconde, avant d'enfin lire les poèmes. C'est à ces deux nouvelles que le recueil doit son titre.
     Elles racontent la jolie histoire de deux jeunes gens qui se sont donnés rendez-vous après plusieurs mois d'absence.
     Tout pourrait se passer pour le mieux si l'un n'était pas en retard et s'ils avaient échangé leurs numéros de téléphone.
      Mais parfois quand la vie joue contre vous, le destin, lui, peut vous donner un petit coup de pouce. C'est une petite histoire mignonne, qui aurait pu être dramatique s'il n'y avait pas la seconde nouvelle pour faire basculer la situation. C'est une petit histoire amusante et j'ai bien aimé.


      Ensuite viennent les poèmes. On y retrouve des grands thèmes de la poésie : le temps qui passe, la nuit, le jour qui se lève, la nature, l'éveil d'une sieste sauvage, l'enfance... C'est mignon, mais pour moi cela ne va pas au-delà. Il y a une volonté d'écrire et de la recherche sur la forme de certains poèmes, avec une écriture en sonnet par exemple. Mais les mots sonnent creux, les images évoquées sont superficielles et manquent d'originalité. On sent affleurer l'innocence et l'inexpérience de l'adolescence dans cet art difficile. J'ai été touchée par quelques strophes mais j'avoue être restée sur ma faim. Surtout que chaque poème comporte peu de mots, les lignes sont très courtes et peu nombreuses, ne laissant ainsi pas assez de place à la mise en place d'une idée ou d'une ambiance particulière. On reste donc dans le général, on ne plonge pas dans l'individualité du poète. Plusieurs textes peuvent se suivre sur un même sujet, l'explorant sans jamais l'approfondir totalement, comme si l'auteur cherchait quelque chose avec ses mots et ne le trouvant pas, nous livrait ses textes incomplets tels quels, sans chercher davantage.


      La poésie est un art difficile à maîtriser, encore plus dure à publier et à partager, car c'est souvent une forme d'expression très personnelle, qui fait vibrer une corde intime de l'émotion du poète. Il faut avoir un certain courage pour sortir un recueil, surtout pour une si jeune poète, je l'en félicite. J'espère que j'aurais l'occasion de la relire d'ici quelques années sur des textes plus travaillés, plus matures et personnels.



"Une journée commence, l'autre s'achève,
Quand sonne l'heure, sans la moindre trêve,
Le temps s'enfuit vers d'autres horizons,
Le jour d'installe aux coups des carillons."



lundi 24 février 2014

C'est lundi que lisez-vous ? [22]


"C'est lundi ! Que lisez-vous?" C'est une idée originale créé par Mallou, maintenant coordonnée par Galleane.


On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :

1. Qu'ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?
 
Ce que j'ai lu la semaine passée :

Du 17 au 23 février2014

Une petite semaine de lectures, il faut bien le reconnaître. J'ai achevé un texte intéressant sur l'évolution d'un homme au coeur du milieu de la pornographie, un homme brisé qui se remet en question. C'est un livre pour lequel il ne faut pas se fier au titre, assez mal trouvé pour le coup, je dois dire.

 

- Pornstar, de Anthony Sitruck

 Ce que je suis en train de lire :


Parce qu'on en parlait avec un ami, et que l'on s'interrogeait sur le phénomène, j'ai commencé de lire le fameux 50 nuances, mais je dois avouer qu'arrivée à la moitié je suis écoeurée, récoltée et que j'ai envie de vomir. J'ai besoin d'une pause avant d'espérer arriver au bout de cette horreur. Du coup j'ai commencé un petit recueil de poésies, beaucoup plus léger et agréable à parcourir !


- 50 nuances de Grey, de EL James
- Eclats de vie, de Aliénor Samuel-Hervé

 Mes prochaines lectures :


- Enceint ! Journal d'un futur père, de Francis Guthleben
- La plantation, de Leila Meachan

  Cette semaine j'ai publié :
    
 Deux chroniques de lecture :

Et vous que lisez-vous ?

vendredi 21 février 2014

Pornstar - Anthony Sitruk

Pornstar, de Anthony Sitruk

128 pages
Editions de La Musardine
Parution : septembre 2013

4ème de couverture :
Ex-gloire de l’Âge d’or du cinéma porno français, Alan ne survit plus que de petits boulots : tournages à la chaîne pour un producteur véreux, « boute-en-train » dans un club libertin ou encore animateur dans un sex-shop… Parfois, il sort de son relatif anonymat pour signer quelques autographes, accorder des interviews à des journalistes ou « baiser » de jeunes débutantes qui voient encore en lui un dinosaure prestigieux. Disloqué entre son sexe envisagé comme un outil de travail et des émois naissants pour une jeune starlette du X abîmée trop tôt, l’odyssée d’Alan révèle un panorama très documenté de l’histoire du X en France et s’affirme comme un so long terriblement touchant d’une époque désormais révolue… Mais au-delà de l’émotion, Pornstar est un roman qui régalera les amateurs de la mécanique des corps et des fluides, car du sexe, oui, il y en a…  

      J'ai reçu ce livre en partenariat avec les éditions de la Musardine et le forum Have a Break, Have a book, et je les en remercie.  
 
     Pornstar … une lecture étonnante et déroutante.

     La littérature érotique n’est pas vraiment un genre que j’apprécie. N’y voyez pas de fausse pudeur. C’est un style à la mode, mais c’est un phénomène qui me dépasse un petit peu.

      Alors pourquoi ai-je accepté ce partenariat avec la Musardine ? Tout simplement parce que ce livre me promettait autre chose que juste me titiller les sens.
      La quatrième de couverture nous annonce tout de suite la couleur : nous allons rencontrer Alain, une ex-star du porno, qui vivote tant bien que mal de petits scènes en petits boulots, bouclant avec peine ses fins de mois.
      Alain est devenu une machine du sexe, contrôlant à la minute son éjaculation et se surprenant lui-même à penser à autre chose pendant les scènes qu’il tourne. Il faut dire que ce que lui propose ce producteur qui vend des scènes sur internet n’est pas glorieux : plus c’est crade plus ce dernier aime. Cela dérange Alan mais il ne peut s’accorder le luxe de faire le difficile, car après toutes ces années à tourner, il se rend compte qu’il ne sait pas faire autre chose. Il vit et évolue dans ce tout petit milieu du X, est reconnu partout dans la rue, il se retrouve presque emprisonné dans sa propre vie.
      Il ne s’était pas destiné au X, il y a un jour été propulsé par la force des choses, et de film en film, il est resté dans le milieu, jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il est trop tard pour en sortir.
      Il n’a que pour amis Nicole et Pierre, tout deux issus du milieu, n’a pas de relation amoureuse. D’ailleurs sait-il seulement ce que c’est que d’aimer ?
      Et puis il y a cette fille, qu’il croise, puis recroise. Elle reste dans un coin de sa tête, jusqu’à ce qu’il la retrouve et que leurs réalités s’entrechoquent. Elle, elle a su faire demi-tour au bon moment, même si elle a peur que son petit écart puisse un jour anéantir sa vie grâce à la « magie » d’internet.
      Ces deux êtres blessés et meurtris ont-ils quelque chose à s’apporter l’un à l’autre ?
      Alan arrivera-t-il à reconstruire sa vie ? Ou du moins à lui donner une autre direction ?

      Ce que j’ai beaucoup apprécié c’est que le livre est simple et vrai, car écrit d’après le témoignage d’un acteur. Il fait voir la face sombre de ce qu’est devenu le porno d’aujourd’hui, un porno cru, hard et violent, qui n’a plus rien à voir avec ce qu’ils appellent tous « l’âge d’or » du porno, où les films étaient tournés avec sérieux et non à la sauvette dans une chambre d’hôtel miteuse avec une actrice naïve, ramassée on-ne-sait-où et payée au lance-pierre. Avant il y avait une vraie éthique, un vrai statut d’acteur ou d’actrice, et jamais l’un d’entre eux n’aurait accepté de se faire marcher sur les pieds. Aujourd’hui tout est différent, et ce monde glisse vers le malsain, où plus rien n’est respecté. D’ailleurs on ne tourne plus des films mais des scènes, plus de scénario, plus de mise en scène, juste du cul.


      Et l’érotisme dans tout ça ? Personnellement je n’en trouve pas vraiment à ce texte, la seule scène érotique pourrait être celle de la toute fin, mais elle est si rapidement décrite que même un Harlequin serait plus excitant. Les autres scènes de sexe rapportées sont des scènes de cul, presque du sport ou de l’entretien, ni sentiments ni émotions ne les traversent, le protagoniste n’est pas émoustillé psychologiquement, c’est seulement son corps qui réagit, les mots utilisés sont donc en conséquence et les descriptions sommaires, souvent interrompues par les divagations d’esprit d’Alan. L’auteur n’a pas cherché à donner de dimension excitante à son texte.


       Anthony Sitruk ne mâche pas ses mots . Notre protagoniste s’exprime de façon crue, simple donc l’auteur a écrit son texte en écrit-parlé et c’est judicieux. Il a su à travers ses mots exprimer toute la lassitude de cet homme, son absence de rêve, sa désillusion totale vis-à-vis du monde. Et à travers son livre il dénonce les choses telles qu’elles sont, il met en lumière les ravages que ce « boulot » a fait sur ces hommes et ces femmes.

      Je regrette juste son titre, car il peut induire en erreur et être un frein à la lecture de ce livre qui n’est pas un simple texte érotique, mais bien un roman contemporain et documentaire.

      C’est un texte très intéressant à lire pour son côté documentaire et pour son côté humain. Après l’avoir lu, vous ne porterez plus jamais le même regard sur les gens du milieu du X.


     "- Un mec, c'est un mec et une nana, c'est une nana. Ca sert à rien d'autre.
- Jusque-là je suis d'accord, sauf que les mecs, c'est les autres"

      "- Mais vous foutez quoi ensemble alors ?
Autour de moi, ils ont tous de bonnes questions à poser, auxquelles je n'ai pas de réponse satisfaisante. Je fais quoi avec elle ? Rien, je la regarde, je lui raconte des choses, comment c'était avant, quand les tubes n'existaient que dans les rêves les plus fous d'internautes sans scrupules, le Sida dans les cauchemars les plus glauques d'actrices frivoles, et la loi X dans les fantasmes humides de politiciens mal baisés. Je lui raconte comment c'est devenu cette merde et ces scènes téléchargeables pour 1,50€. Et elle écoute, elle retrouve le sourire parfois."

     "J'ai encore du mal à piger qui est cette fille, et j'avance doucement dans mon exploration. Je ne sais pas ce que qu'elle cherche, ni si passer son temps avec moi équivaut plus ou moins à chercher de la lumière en plein brouillard."


 

mercredi 19 février 2014

Aya de Yopougon 2 - M. Abouet & C. Oubrerie [BD]

Aya de Yopougon, T.2, de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie

120pages
Editions Gallimard Jeunesse
Parution : 28 septembre 2006
Bande dessinée 


Présentation de l'éditeur :
De nouveaux problèmes animent le quartier de Yopougon, à Abidjan. Les Sissoko refusent de croire que leur fils Moussa est le père du bébé d’Adjoua. Cette dernière se retrouve toute seule pour s’occuper de son fils et profite –un peu trop– des talents de nounou d’Aya. Bintou, elle, est tombée amoureuse d'un Parisien en vacances et n'a plus de temps à consacrer à ses amies. Comme les Ivoiriens boivent de moins en moins de bière, la Solibra va mal et le père d'Aya doit abandonner son second bureau à Yamoussoukro. Mais bientôt les filles n’ont plus qu’une idée en tête: se préparer pour le grand concours de Miss Yopougon…  

      Nous retrouvons ici la suite des aventures de Aya, Adjoua et Bintou.

      Nous avions laissé Adjoua à la maternité avec son fils, peu de temps après son mariage. Mais tout de suite une question se pose : Bobby est-il bien le fils de son père présumé ? Il lui ressemble si peu, et ressemble tellement à un autre jeune homme du quartier.
      Pour les parents du père présumé, c'est une aubaine : il ne voyait pas ce mariage d'un bon oeil, et n'y avait consenti que pour sauver leur honneur : le père d'Adjoua dirigeant un magazine à scandales, ils ne voulaient pas prendre le risque que ce dernier salisse leur réputation. Ils avaient donc ainsi uni leur fils à Adjoua, se disant que ce serait une bonne leçon pour lui.
       Sans tarder ils se saisissent de l'occasion : la famille d'Adjoua doit prouver que cet enfant leur ressemble, car s'il ne ressemble pas à son père, il n'a guère les traits de sa mère. Hyacinthe, le père de cette dernière, entraîne toute la famille au village, prétextant vouloir y présenter son petit-fils. Mais il cache un autre dessein : prendre un maximum de photos afin de prouver cette ressemblance à la belle-famille. Cette entreprise est un échec, mais il ne désespère pas et se met à photographier tout le monde lors de ses sorties en ville, jusqu'à ce qu'il tombe sur le père de l'enfant sans le savoir. Devant la photo, la vérité éclatera, ainsi que ce mariage honteux.
     Commence alors un autre combat pour la pauvre Adjoua : celui de faire reconnaître l'enfant par son vrai père, mais aussi d'élever son enfant seule. Fort heureusement elle pourra compter sur l'aide d'Aya, un peu moins sur Bintou par contre.

      Cette dernière vient de rencontrer un Parigot, c'est à dire un ivoirien qui revient de la capitale française. Il lui en met plein la vue : l'invitant au restaurant, lui donnant rendez-vous dans un des hôtels les plus cher de la ville,... mais Grégoire est-il vraiment celui qu'il prétend être ? 
      Le jeune Moussa, lui, n'est pas au bout de ses peines, son père a décidé de le faire travailler au sein de son entreprise. Lui qui n'a jamais travaillé va découvrir le monde impitoyable du travail sous la direction d'un père dur qui ne lui fait aucun cadeau et le dévalorise sans cesse.
     Pour Hervé en revanche, les choses sont au mieux : son patron envisage de faire de lui son associé sous réserve qu'il apprenne à lire et à écrire.
     Le père d'Aya travaillant la semaine dans une autre ville depuis qu'il a eu sa promotion, cette dernière décide de l'accompagner pendant une semaine. S'il n'est guère enchanté par cette idée, il n'aura pas le choix. C'est ainsi qu'elle fera la connaissance de Jeanne, la secrétaire de son père. 

     Qui est la mystérieuse fille avec qui Albert, le frère d'Adjoua, a rendez-vous la nuit à l'hôtel aux milles étoiles ? Pourquoi Jeanne débarque-t-elle un matin chez Aya ? Pourquoi Mamadou demande-t-il du travail à Hervé ? 
    
     Nous retrouvons dans ce second opus toute la joie de vivre et les préoccupations d'une Côte-d'Ivoire du début des années 1980, pas si différentes des nôtres. Marguerite Abouet nous propose toujours des dialogues authentiques et frais, toujours superbement illustrés par Clément Oubrerie.
 

    Et toujours un lexique pour décoder les expressions locales, une délicieuse recette de cuisine, des conseils pour porter votre bébé dans le dos et une explication de ce qui se passe traditionnellement à la naissance de l'enfant, et je peux vous dire que ça fait presque envie !
   
     Si le premier opus était plutôt calme, dans ce second les choses s'accélèrent, les caractères des personnages se précisent, les évènements s'enchaînent et s'entremêlent, promettant une belle suite dans le troisième tome.

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Mes avis sur les autres volumes de la série :

Aya de Yopougon Tome 1, M. Abouet et C. Oubrerie
Aya de Yopougon Tome 2, M. Abouet et C. Oubrerie
Aya de Yopougon Tome 3, M. Abouet et C. Oubrerie
Aya de Yopougon Tome 4, M. Abouet et C. Oubrerie
Aya de Yopougon Tome 5, M. Abouet et C. Oubrerie
Aya de Yopougon Tome 6, M. Abouet et C. Oubrerie

lundi 17 février 2014

C'est lundi que lisez-vous ? [21]

"C'est lundi ! Que lisez-vous?" C'est une idée originale créé par Mallou, maintenant coordonnée par Galleane.


On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :

1. Qu'ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?
 
Ce que j'ai lu la semaine passée :

Du 11 au 17 février 2014

Une semaine satisfaisante niveau lecture, même si j'ai oublié que c'était ce week-end qu'était organisé le week-end à 1000 ... Enfin tant pis, j'ai fait autre chose et ce n'était pas mal non plus !
J'ai fini Tartes aux pommes et fin du monde commencé la semaine dernière, je regrette juste d'avoir du m'interrompre plusieurs fois au cours de ma lecture, j'ai l'impression d'en avoir ainsi moins de souvenirs. Et j'ai voyagé avec l'île aux papillons. J'ai lu aussi quelques bandes dessinées, j'essaye d'en découvrir de nouvelles lorsque je vais à la bibliothèque.

  - Tartes aux pommes et fin du monde, de Guillaume Siaudeau
- L'île aux papillons, de Corina Bomann

- Elinor Jones - Tome 1 - Le bal d'hiver, de Algésiras & Aurore
- Elinor Jones - Tome 2 - Le bal d'e printemps, de Algésiras & Aurore  
- Elinor Jones - Tome 3 - Le bal d'été, de Algésiras & Aurore



  - Alyssa - 1-Un Q.I. de génie, de Bauthian, Morse et Blancher
 Ce que je suis en train de lire :

 Je n'ai rien commencé pour le moment, je choisirai ce soir en fonction de mon inspiration.
  Mes autres billets de la semaine :

3 chroniques publiées cette semaine :
- Novecento : pianiste, de A. Baricco
- La femme des dunes, de C. Bohjalian
- Aya de Yopougon, Tome 1, de M. Abouet & C. Oubrerie
Le contenu de mon colis du Swap de Noël

Je vous souhaite une belle semaine !

Et vous que lisez-vous ?

Les p'tits nouveaux dans ma bibliothèque [9]

In My Mail Box est un rendez-vous organisé chaque semaine pour partager les p'tits nouveaux qui arrivent dans notre bibliothèque. Retrouvez tous les participants sur le blog de Lire ou Mourir
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Du 3 au 16 février 2014

Pas mal de livres à vous présenter, de beaux livres reliés, des sorties littéraires ou à venir, un petit craquage soldes ... cette première quinzaine de février n'a pas été aussi diététique que je l'aurais voulu pour ma bibliothèque ... mais il faut bien l'avouer : il est parfois difficile de se battre contre ses propres démons !

 - Des terrils aux montagnes, de Vincent Faucheux. L'auteur m'a envoyé son livre pour mon anniversaire. C'est une très gentille attention ! Merci à lui.
- Que ton règne vienne, de Xavier de Moulins. E-book reçu en partenariat. C'est une sortie littéraire de février, j'aime bien l'idée de lire un livre dès sa sortie, chose qui ne m'arrive que rarement finalement.
- La Plantation, de Leila Meacham. Reçu en avant-première. L'histoire est prometteuse.

A la recherche d'un livre pour mon frère, j'ai fait un petit tour sur le site de la Fnac (une fois n'est pas coutume) et j'ai craqué sur deux livres soldés :




- La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique, de Martin Page. J'adore cet auteur, et je suis petit à petit en train de réunir toute sa bibliographie, donc je ne pouvais pas laisser passer une telle opportunité ! Et comme ça je l'ai dans la belle édition !
- La vie est brève et le désir sans fin, de Patrick Lapeyre. Il a eu un prix Fémina, je suis curieuse de voir ce que ça va donner.



Et pour finir mon petit craquage aux Mains Ouvertes (sorte d'Emmaüs) la semaine dernière.
Attention : avalanche de photos!

 - Le coffret des 4 premiers tomes de Harry Potter, de J.K. Rowling. A la base j'y allais un peu pour ça, je suis contente de les avoir trouvés. Il ne me manque plus que 2 tomes de la série à présent (le 5 et le 7).
- Meurtre au champagne et Un, deux, trois de Agatha Christie. Pour compléter ma collection. Il ne me manque plus que 18 volumes et j'aurais la bibliographie complète !
- Une jolie édition de La vie de Marianne, de Marivaux. Toujours pour satisfaire mon envie de mieux connaître mes classiques.
- Marie-Antoinette, de Stefan Sweig. Il vient rejoindre trois autres volumes de cette série sur les femmes célèbres.
- Les Dieux ont soif, d'Anatole France. Une jolie édition non coupée et à relier.

 - Cinq-mars, d'Alfred de Vigny. Un classique, dans une de ces éditions que l'on remettait aux enfants en guise de prix à l'école. J'adore ces grands livres rouges.
- Horace, de Corneille. Il vient rejoindre Cinna que j'ai dans la même collection. J'adore cette toute petite édition de pièces de théâtre classique.
- Dominique, de Eugène Fromentin. Le livre à la demi reliure et papier bleu. La tranche est magnifiquement décorée (vous pouvez la voir en dessous) mais il va falloir que je graisse le cuir, car il a déjà bien vécu. L'intérieur est impeccable, le papier n'a pas jauni et est bien illustrer, un plaisir !
- La grande reliure comprend une quinzaine de numéro de la Petite Illustration de 1930. La reliure est impeccable et les magazines également. Chaque numéro reprend le texte d'une pièce de théâtre jouée à cette époque dans un théâtre parisien, ainsi que des photos de la pièce et un article sur celle-ci. Je vais me régaler.

 Deux petites photos juste pour le plaisir des yeux

De belles heures de lecture en perspective ! 

Et vous qu'avez-vous reçu/acheté ?


dimanche 16 février 2014

Aya de Yopougon 1 - M. Abouet & C. Oubrerie [BD]

Aya de Yopougon, T.1, de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie

100pages
Editions Gallimard, Collection Folio
Parution : 31 octobre 2013
Bande dessinée

4ème de couverture :
Ça sent les vacances à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan ! La nuit venue, les gazelles vont danser au Secouez-vous, au Ça va chauffer, avant d’embrasser leurs conquêtes à l’hôtel aux mille étoiles. Seule la sage Aya reste chez elle pour étudier… À quoi rêvent les jeunes filles de Côte d’Ivoire ? Marguerite Abouet se souvient de son enfance et nous raconte une Afrique bien vivante, tendre et décalée.

  
    J'ai reçu ce livre en partenariat avec les éditions Folio et le forum Livraddict, et je les en remercie. 
     
      Je dois bien l'avouer : ma culture est nulle dans le domaine de la bande dessinée. Je connais principalement les séries publiées chez Dupuis.
      Mais ce n'est pas par désintérêt, c'est plutôt que je ne sais pas par quel bout commencer, ni comment les choisir.
 

       Quand j'ai postulé pour ce partenariat, je ne m'étais même pas rendu compte qu'il s'agissait d'une BD. Du coup j'ai été très agréablement surprise quand je l'ai eue entre les mains. Ce format de poche est vraiment sympathique pour les bandes dessinées.

       Dans ce premier tome, nous faisons la connaissance de trois copines : Aya, Adjoua et Binto. Elles habitent dans le quartier de Yopougon à Abidjan, en Côte d'Ivoire, à la toute fin des années 1970.
      Si Aya est préoccupée par ses études, ce n'est pas le cas de ses deux copines qui elles ne pensent qu'à sortir et à danser au maquis (sorte de bar de nuit où l'on danse, en pleine air). Leur stratégie : trouver un garçon qui a un peu d'argent et qui pourra les sortir.
     Aya, quant à elle, rêve de devenir médecin, mais cette idée n'enchante pas son père, qui préfèrerait qu'elle fasse un beau mariage en épousant le fils de son patron. Sauf que ce dernier, Moussa, flirte avec les copines de Aya et celle-ci le sait. Elle n'a aucune envie de l'épouser de toute façon, ni d'épouser qui que ce soit !
    Il y a aussi Hervé, un gentil garçon, mais pas bien malin. C'est le cousin de Bintou. Il ne sait ni lire ni écrire, et ne sait que faire de sa vie. Il a l'impression d'embarrasser le monde. Il a un petit faible pour Aya, alors quand celle-ci lui demande de prendre sa vie en main, de trouver ce qu'il aime et veut faire comme travail, il se lance et trouve enfin sa voie.
    Il y a aussi la jeune Félicie, qui vit dans la famille de Aya, elle donne un coup de main à la maison et en contre-partie peut suivre ses études. Aya lui présente Hervé comme ce sont tous les deux de gentilles personnes.

    La vie pourrait continuer comme ceci, simple et joyeuse, si un évènement ne venait pas tout bouleverser : Adjoua tombe enceinte. Vite il faut organiser le mariage pour sauver l'honneur des deux jeunes gens !

      Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que Marguerite Abouet nous rapporte ici une Afrique vivante, où l'on s'amuse, où l'on a des rêves, et où l'on vit. On est loin des stéréotypes et c'est tant mieux ! Elle sait nous rendre les personnages attachants, et pour nous aider à mieux comprendre elle a joint en fin d'ouvrage un petit lexique pour traduire les expressions du français de là-bas. Et pour nous immerger un peu plus, elle nous offre une recette typique et quelques conseils de roulement de bassin pour séduire les hommes.
 

      Les dessins de Clément Oubrerie contribue à cette simplicité de la vie et à son authenticité. Bon parfois, il n'est pas toujours facile de reconnaître au premier coup d’œil quel est le personnage, mais j'aime assez son style. Il va à l'essentiel tout en étant précis, ses dessins sont vivants, les mouvements des corps sont là. 

      Cette BD nous fait voyager et nous emporte vers d'autres contrées, qui nous semblent si différentes, mais au final pas tant que ça dans les préoccupations des jeunes ivoiriens des villes.

      Une fois l'album refermé, je n'avais qu'une hâte : lire la suite ! Par chance les cinq tomes suivants étaient disponibles dans ma petite bibliothèque de quartier. Je vous en reparle très vite ! 

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Mes avis sur les autres volumes de la série :

 Aya de Yopougon Tome 1, M. Abouet et C. Oubrerie
Aya de Yopougon Tome 2, M. Abouet et C. Oubrerie
Aya de Yopougon Tome 3, M. Abouet et C. Oubrerie
Aya de Yopougon Tome 4, M. Abouet et C. Oubrerie
Aya de Yopougon Tome 5, M. Abouet et C. Oubrerie
Aya de Yopougon Tome 6, M. Abouet et C. Oubrerie

jeudi 13 février 2014

La femmes des dunes - Chris Bohjalian

 La femme des dunes, de Chris Bohjalian

317 pages
Editions Charleston
Parution : 10 février 2014

4ème de couverture :
Alep (Syrie), 1915. Elizabeth Endicott, une jeune Américaine, arrive en Syrie durant le génocide arménien. Elle se lie d'amitié avec Armen, un ingénieur arménien qui a perdu sa femme et sa fille. Mais très vite, Armen quitte Alep pour s'engager dans l'armée anglaise. Il entame alors une correspondance avec Elizabeth et comprend qu'il est tombé amoureux de la riche Américaine, si différente de la femme qu'il a perdue.

Bronxville, banlieue de New York, 2012. Laura Petrosian, romancière, n'a jamais accordé beaucoup d'importance à ses origines arméniennes. Jusqu'au jour où une amie l'appelle : elle croit avoir reconnu la grand-mère de Laura sur une photo tirée d'une exposition au musée de Boston. Laura entreprend alors un voyage à travers son histoire familiale et découvre un terrible secret enfoui depuis des générations...

 
      A travers ce livre nous suivons deux femmes. Laura nous raconte l'histoire de sa grand-mère Elisabeth ; et en parallèle nous découvrons ses recherches en tant que petite-fille, décidée à en savoir plus sur son passé : comment sa grand-mère américaine a-t-elle rencontré son mari Armen, arménien de naissance ?
      Toutes deux nous entraînent jusque dans ce pays désertique : nous sommes en plein génocide, et Elisabeth est venue avec son père apporter des médicaments et du ravitaillement pour les Arméniens. Ils s'établissent au consulat américain, où ils sympathisent vite avec le consul. Ce dernier fait des pieds et des mains pour aider comme il peut, pour essayer d'obtenir les autorisations nécessaires. Mais rien n'est simple dans ce pays ravagé, où les Turcs contrôlent tout, et où la loi du silence est de rigueur. Tout le courrier est relu avant de passer les frontières, toutes les photographies sont interdites. Le génocide est un tabou, et il l'est encore pour beaucoup aujourd'hui.
      Nous assistons donc à l'arrivée d'Elisabeth dans ce pays si différent du sien, et, si elle est pleine d'énergie et d'espoir, elle se trouve impuissante.
     Il n'y a pas d'un côté les gentils et d'un côté les méchants. Tous les Turcs ne cautionnent pas ce qui se passe dans le pays ; c'est le cas de ce médecin turc qui soigne inlassablement, jour après jour, les Arméniens qui arrivent à l'hôpital, et il ne fait pas de différences, même s'il est conscient du peu qu'il peut faire pour eux.
     Et puis il y a ces deux jeunes allemands, qui ont décidé de faire une série de clichés de ces déportés arméniens qui arrivent à Alep par dizaines. Ils sont jeunes et tentent de braver la censure, mais se feront prendre. Qu'adviendra-t-il de ces photos ?
     Et puis il y a le jeune Armen qui cherche à avoir des informations sur la mort de sa femme.

     Mais si ce livre évoque le génocide, il nous rapporte avant tout une histoire d'amour : celle d'Elisabeth et Armen. Comment peuvent-ils s'aimer ? Ont-ils un avenir ensemble ?

     Chris Bohjalian ne mâche pas ses mots lorsqu'il évoque le génocide arménien, mais il n'en dit pas trop non plus, pour que le livre soit accessible à un large public et pour ne pas heurter les sensibilités. Il souligne le fait qu'aujourd'hui encore les relations turques et arméniennes demeurent tendues, et qu'il n'est pas toujours facile pour les générations actuelles de vivre avec ce bagage. Les anciens ont la rancune tenace, alors que les jeunes savent laisser derrière eux ces conflits qui ne semblent plus les concerner.

      J'avoue que le passage d'une histoire à l'autre ne m'a pas toujours paru pertinente. Ce changement de narration, avec deux histoires emboîtées, est à la mode, mais ne me convainc pas vraiment. Il l'aurait davantage fait si au moins une des deux histoires étaient vraies, mais ce n'est pas le cas ici. Or j'ai dû chercher un moment avant de trouver la petite note informant qu'il s'agit d'une fiction.

     Mais il faut souligner les points positifs : Chris Bohjalian a fait des recherches très approfondies sur le génocide et sait nous délivrer juste ce qu'il faut d'informations. Il ne prend ainsi pas position, ne condamne personne, et prend de la distance par rapport à son écrit. Il attise la curiosité et donne envie d'en apprendre plus sur ce sujet délicat. Il faut lui reconnaître une belle plume et un texte qui se laisse bien lire.

      "Je raconte donc à présent leur histoire, me concentrant une fois de plus sur un coin de la planète que la plupart d'entre nous ne sauraient situer sur une carte et un moment de l'histoire qui, aujourd'hui, est en grande partie oublié."

     "Ceux qui prennent part à un génocide ou détournent simplement le regard abondent rarement en anecdotes. [...]. En général, seuls les rescapés parlent... et ils ne sont pas très disserts non plus."

     "l'âme a parfois besoin de ne dire les choses qu'à demi-mot."

     "Il se demanda quelles cicatrices elle allait rapporter à Boston, comment sa mère la trouverait à son retour. Elle avait vu le pire de ce que l'humanité avait à offrir, se retrouvant brutalement plongée dans un monde de folie et de mort."

mercredi 12 février 2014

Swap de Noël

Sur le forum Have a Break, have a book, il y avait un petit swap de Noël d'organiser. Je ne participe pas souvent au swap, pour des raisons financières, mais là je me suis dit : "Pourquoi pas ?" et j'ai eu bien raison !

Ma swappeuse était Magalie du blog Saveurs et Lecture, et elle m'a bien gâtée ! 

Je vous montre ?

Un joli petit paquet en provenance de Suisse
 Plein de jolies roses à l'ouverture et quelques douceurs chocolatées
 Et voici ce que cachaient les jolies fleurs :
Deux livres du Père Castor pour ma petite puce : Les lutins cordonniers et La petite poule Rouge
Deux livres pour moi : Demain j'arrête, de Gilles Legardinier et De bons présages, de Terry Pratchett et Neil Caiman
De jolies bougies pour une ambiance cosy et plein de chocolat. Des tablettes comme celles-ci on n'en trouve pas par chez moi ! Je vais les savourer doucement. Oui, oui, pour le moment elles ne sont pas encore entamées, incroyable non ?!
Et une jolie carte.

Merci Magalie pour ce joli paquet ! Tu nous as gâtées :)

mardi 11 février 2014

Novecento : pianiste - Alessandro Baricco

Novecento : pianiste, un monologue, d'Alessandra Baricco

70 pages
Traduit de l'italien par Françoise Brun
Editions Mille et une nuits
Parution : 1997

4ème de couverture :
Novecento n'a jamais connu d'autres univers que la mer. Devenu pianiste sur ce bateau dont il ne descend jamais, il en devient un rouage et n'existe qu'à travers lui. Virtuose enflammant les "Roaring Twenties", défiant Jelly Roll Morton "l'inventeur du jazz", Novecento restera lié à son navire pour l'éternité.

      Il n'est pas facile de parler de ce texte tant il est riche et original. C'est un texte de théâtre pour un seul acteur sur scène. L'auteur l'a écrit pour un comédien et un metteur en scène en particulier qui ont donné vie à ce monologue lors du festival d'Asti de 1994.

       Dans la préface Alessandra Baricco se fait lui-même la réflexion que ce texte est à "mi-chemin entre une vraie mise en scène et une histoire à lire à voix haute." Et je ne peux qu'abonder dans ce sens. C'est ce qui fait la particularité de cet écrit.
     On y retrouve la narration très posée et linéaire d'une nouvelle ou d'un roman, et des passages hachés par la ponctuation d'un texte de théâtre.
      Quelques didascalies dirigent le comédien entre les différentes séquences, et quelques indications de mise en scène donne du corps au texte.
        Un seul comédien sur scène, mais plusieurs personnages qu'il endossera tour à tour, chacun relatant un passage de l'histoire. Ce roulement permet de sortir de la pure narration et de donner de la vie au récit.

      Le texte s'ouvre avec le trompettiste de l'orchestre du bateau le Virginian, c'est lui qui va nous raconter la vie de son ami et pianiste de talent, Danny Boodman T.D. Lemon Novecento.
     Ce texte est pour partie un hommage à l'amitié et à l'admiration d'un homme pour un autre.
     Mais surtout, c'est une réflexion sur la relation au monde, sa propre relation au monde, de quoi nous peuplons notre monde.
      Pour ce trompettiste le monde est vaste, il est à découvrir. Il est monté sur ce bateau parce que l'occasion s'est présentée, pour y jouer, mais il en redescendra, sa vie est à terre.
      Pour Novecento c'est l'inverse : le bateau c'est son monde à lui. Il n'en est jamais descendu, il est né dessus, a grandi dessus. Le monde, il le rêve. Il le découvre à travers les yeux et les récits des gens qu'il côtoie sur le bateau. Il remplit sa vie de musique, et celle-ci l'entraine dans les contrées lointaines. Il voyage dans sa tête.
      Il rêve qu'un jour il descendra, qu'il foulera la terre de ses pieds, qu'il regardera la mer du rivage. Il apprivoise doucement l'idée dans sa tête, se joue le film, mais pourra-t-il passer à l'acte ? Quitter le ventre sécurisant de ce bateau ? Parviendra-t-il à naître au monde ?
      Nous aussi sommes souvent confronté à ce choix : quitter notre petit confort, nos repères pour nous lancer dans l'aventure. Sur mille d'entre nous, qui le fera ?

      Ce court texte est intense en émotion et en réflexion. Alessandra Baricco laisse le lecteur/spectateur sur une magnifique réflexion de Novecento. J'avoue avoir tellement aimé ce passage, que je l'ai relu deux fois à haute voix.

     C'est un texte contemporain presque atemporel, très accessible, qui se déguste et se savoure.

     "Première traversée, première tempête. Génial. Je n'avais même pas eu le temps de comprendre où j'étais que je me retrouvais dans un des grains les plus terribles de l'histoire du Virginian. En plein nuit, il a eu les boules et hop, il a tout envoyé promener. L'Océan. A croire que ça ne s'arrêterait jamais. Le type qui est sur un bateau pour jouer de la trompette, on ne peut pas dire qu'il soit d'une grande utilité quand l'ouragan arrive. Il peut juste éviter de jouer de la trompette, histoire de ne pas compliquer les choses. Et puis rester sur sa couchette, bien tranquille."

     "Je sais maintenant que ce jour-là Novecento avait décidé qu'il allait s'asseoir devant les touches blanches et noires de sa vie, et commencer à jouer une musique, absurde et géniale, compliquée mais superbe, la plus grande de toutes. Et danser sur cette musique ce qu'il lui resterait d'années. Et ne plus jamais être malheureux."

lundi 10 février 2014

C'est lundi que lisez-vous ? [20]

"C'est lundi ! Que lisez-vous?" C'est une idée originale créé par Mallou, maintenant coordonnée par Galleane.


On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :

1. Qu'ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?
 
Ce que j'ai lu la semaine passée :

Du 4 au 10 février 2014.
Petite semaine de lecture. Un manque d'inspiration peut-être ... 


- Novecento : pianiste, de Alessandro Baricco

 Ce que je suis en train de lire :
Je me suis plongée dans le second livre que j'avais acheté au salon du livre de Royat : Lire des Auteurs.

- Tartes aux pommes et fin du monde, de Guillaume Siaudeau


 Mes prochaines lectures :

Un livre à paraître aux Editions Charleston : L'île aux papillons.

Et vous que lisez-vous ?