lundi 2 mars 2015

Nos étoiles contraires - John Green

Nos étoiles contraires, de John Green

Traduit de l'américain par Catherine Gibert
330 pages
Editions Nathan
Parution : février 2013

Présentation de l'éditeur :
Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie


     Une éternité après tout le monde, je découvre enfin ce livre qui a enflammé la blogosphère. D'après ce que j'ai pu lire à propos de ce livre : on n'aime ou on n'aime pas. Et en général on l'adore, c'est très souvent un coup de coeur ! Il aura fallu à peine deux ans à ce livre, paru en 2012 aux Etats-Unis, pour être adapté en film, c'est vous dire s'il a fasciné son public.

     Ce livre m'intriguait donc beaucoup, je me demandais ce qu'il pouvait contenir de si génial pour être autant encensé. Il me fallait le lire ! Lorsque Marine a proposé de me le prêter, j'avoue, j'ai sauté sur l'occasion. Il a certes un peu séjourné dans ma Pal, mais sa lecture était programmée pour "dès que possible". Et ce "dès que possible" ça a été la semaine dernière. 
     Je m'attendais à dévorer ce livre d'une seule traite, de ne pas pouvoir le lâcher une seconde du début à la fin ... et non. Avcc moi cela n'a pas fonctionné. Il n'y a que les 50 dernières pages que je n'aurais pas pu interrompre. J'ai grignoté ce livre tout au long de ma semaine sans attendre spécialement le moment de me replonger dedans. Je n'ai pas senti de "caractère d'urgence" durant toute ma lecture. Hazel et Augustus ne sont pas lancés dans un combat contre la montre comme on pourra peut-être s'y attendre, non, ils prennent tout leur temps. Est-ce pour ça que j'en ai fait de même ?

     Pour être honnête ce livre n'est pas un coup de coeur, je dirais juste qu'il est bien, mais sans plus. Certes le sujet est touchant, mais ce n'est pas le premier livre que je lis sur le cancer et la maladie et je n'ai pas trouvé que le sujet était particulièrement bien traité ici. C'est une excellente première approche, c'est certain, mais c'est un poil léger, et la maladie parait facile.
     Il y a des remarques très pertinentes cependant, notamment celles qui concernent le regard des autres sur le malade. John Green nous fait passer le message qu'un malade c'est juste une personne qui a une contrainte visible en plus, et qu'il ne faut pas oublier de regarder la personne qui est à l'intérieur. Bien sûr cela n'empêche pas d'être courtois, et de bons services, mais pas de pitié ! jamais ! personne ne veut être pris en pitié !


    C'est une jolie histoire d'amour entre deux adolescents, qui soulèvent beaucoup de questions. Quand certains se sentent invincibles, d'autres n'ont que trop consciences de leur fin. Mais tout le monde se pose la question sur "sa fin", mais celle-ci ne doit pas nous empêcher de vivre chaque instant, et donne aussi le droit de gaspiller du temps si on en a envie : chacun est libre de faire ce qu'il veut de sa vie, mais il doit accepter de la vivre ! 

    Même si je n'ai pas trouvé ce livre si génial que ça, j'ai passé un agréable moment en sa compagnie, et je pense que c'est un très bon livre sur le sujet pour les adolescents, et même un très bon livre tout court pour les ados. 


    " - Pourquoi tu me regardes comme ça ? 
 - Parce que tu es belle. J'aime regarder les gens beaux et, depuis un certain temps, j'ai décidé de ne me refuser aucun petit plaisir de la vie."

    "Mon livre préféré, et de loin, était Une impériale affliction, mais je n'aimais pas en parler. Il arrive qu' à la lecture de certains livres  on soit pris d'un prosélytisme étrange, tout à coup persuadé que le monde ne pourra tourner rond que lorsque tous les êtres humains auront lu le livre en question. Et puis, il existe des livres, comme Une impériale affliction, des livres particuliers, rares et personnels, pour lesquels on ne peut manifester son attachement sans avoir l'impression de les trahir."
  
     "-Parfois les gens ne comprennent pas les promesses qu'ils font au moment où ils les font."

    "On a regardé la maison. Le truc bizarre avec les maisons, c'est qu'on a l'impression que rien ne se passe à l'intérieur, alors qu'elles renferment plus ou moins toute notre vie. Je me suis demandé si ce n'était pas à ça que servait l’architecte."

    "On en a fait quelque chose de comique. Je crois qu'on peut choisir dans la vie comment on a envie de raconter une histoire triste, et Augustus et moi avons choisi la manière drôle."

    "J'ai compris que alors que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait en mieux."

    "Dans ce monde, mec, ce n'est pas nous qui choisissons si on nous fait du mal ou non, en revanche on peut choisir qui nous fait du mal."   



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Livre lu dans le cadre des challenges : (cliquez sur les images pour voir les challenges) 

http://www.lalecturienne.com/2015/01/challenge-az-2015.htmlhttp://www.lalecturienne.com/2014/07/un-marathon-litteraire-par-thematique.html

http://www.lalecturienne.com/2015/02/challenge-emprunts-de-livres-2015.html



2 commentaires:

  1. Il est dans ma PAL, je pense le lire prochainement ;)
    Bonne journée.

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  2. merci pour votre avis qui est assez similaire au mien ( cf mon blog) !!!!!!!!je me sens moins seule à ne pas avoir eu de coup de coeur!
    Bonne soirée
    titoulematou

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