vendredi 27 novembre 2015

La grève des enfants - Julien Artigue

La grève des enfants, de Julien Artigue

43 pages
Oskar éditeur
Parution : août 2015

4ème de couverture :
Bastien, Nico et le reste de la bande sont unanimes : ils détestent l’école. Alors quand la maîtresse leur annonce qu’elle va faire la grève, c’est l’explosion de joie ! Malheureusement, dès le lendemain il faut retourner en classe. Bastien a alors une idée de génie. Pourquoi les enfants n’auraient-ils pas le droit, eux aussi, de faire grève ? La révolte de la cour d’école est en marche... 




    Quel écolier n'aime pas lorsque les instituteurs font grèves ? S'il y en a, soyons honnêtes, ils se comptent sur les doigts d'une main ! Une journée de grève de la maîtresse, c'est une journée sans école, à rester chez soi ou à aller chez des copains ou à faire n'importe quoi d'autres que d'aller s'asseoir pendant des heures, sur une chaise, à apprendre tout un tas de trucs qui paraissent inutiles à l'écolier.
    Seulement si les élèves ne vont pas l'école, il faut occuper ceux dont les parents travaillent, et ce n'est pas une mince affaire. Mais leur dernière idée a tellement plu aux enfants, qu'ils n'attendent plus qu'une seule chose : la prochaine grève de la maîtresse. Sauf que celle-ci ne semble pas très coopérative ...
    Une idée leur vient à l'esprit : et si c'était eux qui faisaient grève ? 
    La maîtresse en profite alors pour leur donner une leçon d'éducation civique : on ne fait pas grève pour rien, il faut préparer une liste de revendications. Un peu désarçonnés les élèves s’exécutent, sentant déjà leur plan leur échapper. Ils rédigent une liste typique de revendications d'écoliers, et contre toutes attentes : la maîtresse accepte de se plier à leurs revendications et de les suivre à la lettre dès le lendemain.
    Non seulement, le lendemain les élèves devront aller à l'école, mais ils vivront la plus longue journée de leur vie ...

    Ce petit livre est une façon ludique et amusante d'expliquer aux enfants ce qu'est ce mouvement populaire qui est un droit pour tous : la grève. Non seulement, il leur explique le procédé, mais il leur faire aussi prendre conscience qu'il faut bien choisir ses revendications, et qu'un système en place n'est pas à 100% mauvais.
    Bien sûr, le texte est écrit de façon simple, pour se mettre à la portée des plus jeunes lecteurs.
    Bien sûr il le fera rêver de cette journée si spéciale qui semble à ses yeux presque parfaite, mais cela l'amènera à réfléchir par lui-même sur ce qui ne pouvait pas fonctionner.
    Je pense qu'il faut accompagner ce livre d'une discussion avec le jeune lecteur, pour s'assurer qu'il en a compris les enjeux, mais aussi répondre à ses questions.
    Julien Artigue nous livre un texte drôle et riche en enseignements !

    J'ai passé un agréable moment avec ce livre, il m'a replongé dans mes souvenirs d'enfance et ce fut agréable. Il nous rappelle aussi quel écolier nous avons été, et nous permet de mieux comprendre nos enfants en se reconnectant avec celui que l'on a été.
    Les livres pour enfant sont précieux, d'autant plus quand ils sont partagés. Les premières lectures solo devrait toujours l'être ensuite.



    Après tout, pourquoi la maîtresse serait-elle la seule à disposer de ce privilège, hein ? Il n'y a pas de raison : tous les hommes naissent libres et égaux en droits, c'est même Mme Lafrape qui nous a enseigné ça en cours d'histoire. Donc les enfants sont comme les maîtresses, ils ont le droit de faire grève ! Pourquoi on n'y avait pas pensé plus tôt ? C'était si simple ! Après tout, Bastien est peut-être un génie incompris ...

    Hum, quel régal ce repas ! Je le voyais un peu comme une récompense après toutes ces années passées à manger des légumes repoussants ! C'est vrai quoi, on nous avait assez pris pour des ruminants !

    Enfin, la journée  arrivait à son terme. Je devrais dire heureusement ! Et pourtant, elle m'avait semblé interminable ! Entre la matinée de jeux ennuyeux et le repas trop copieux ... mais le pompon, ça avait été ce fichu cours de sport ... j'étais bien content que ça finisse.

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